Cheval Camargue caractère

À juste titre, aussi lointaine et méconnues soient les origines du cheval Camargue, c’est le milieu dans lequel il vit qui constitue sa terre d’élection. (Pour en savoir plus sur son histoire, c’est par ici, on vous livre tous nos secrets.).

Pour le cheval Camargue caractère particulier marqué : le sol dans lequel il vit, le climat, les pâturages qu’il broute. Tout cela forgea au fil du temps, plusieurs milliers d’années, une race en laquelle les traits d’autres races se sont naturellement effacés, accidentellement croisé au fil des aléas de l’Histoire.

D’une façon générale, la pérennité de la race se voit préservée de par les conditions de vie d’élevage extensif en semi liberté du cheval Camargue. Ainsi donc, les chevaux se confrontent alors au climat capricieux de Camargue, privilégié par le soleil, mais très souvent sévère : vents violents, humidité fréquente, froid mordant. Mais aussi chaleurs extrêmes en été empilées par les harcèlements d’insectes affamés.

Après quoi, c’est derrière ces petits cotés compliqués de la Camargue et dans ces conditions, que la race exceptionnelle du cheval Camargue se créa. Grâce à une rusticité exceptionnelle, avec une endurance incomparable et remarquable et aussi une singulière tempérance.

La preuve en est, il est capable de se multiplier dans son territoire Camarguais aux conditions de vie extrêmes, et de rayonner sous la pluie.

Avant tout, le cheval Camargue est relativement calme mais réactif. Après cela, il est également très endurant. En définitive, les aléas climatiques du territoire dans lequel il vit tout l’année le rendent rustique et gourmand. (Nous l’avons dit précédemment, chaleurs intenses, vents violents, et pluies parfois torrentielles).

Par conséquent, les conditions d’élevage et de sélection le prédisposent vers un panel d’activités équestres dans lesquelles il s’adapte facilement et il excelle. Notamment le travail avec le bétail, le tourisme, les randonnées, le pony-game, le dressage. Mais encore le CSO, le TREC, l’attelage, la voltige. Tout bien pesé, petit par sa taille, mais grand par son coeur, notre cheval Camargue se laisse facilement dompter, et l’emporte sur n’importe quelle discipline que l’on peut lui proposer. 

Pour commencer, le standard de la race du Cheval Camargue est issu du règlement du Stud Book du cheval Camargue du 18 aout 2004. Selon ce dernier, sa taille est comprise à l’âge adulte entre 1,35m et 1,50m au garrot. 

Premièrement, la tête du cheval Camargue est carrée, avec un front plat, un chanfrein rectiligne et des ganaches bien marquées. L’arcade sourcilière peu saillante, l’œil est à fleur de tête. Plutôt courtes et écartées, ses oreilles sont à base large. 

Deuxièmement, l’encolure de longueur moyenne, est harmonieuse, bien dirigée et bien attachée. Sa crinière est très abondante, parfois même double. Ensuite, la poitrine du cheval Camargue est profonde, ses épaules sont puissantes, musclées et bien orientées. Les membres sont larges, et forts, et avec des pieds surs, solides, et avec une surface développée pour mieux porter. 

Pour finir, au niveau du corps du cheval Camargue, son garrot est marqué sans exagération. C’est dire aussi que son dos est de longueur moyenne bien soutenu, avec un rein court et large. En dernier point, la croupe est remplie, et inclinée. Une cuisse est musclée et bien descendue. 

Par la suite, pour craquer sur un cheval Camargue c’est par ici. 

Alors que l’image de la Camargue pourrait vous paraitre différente. Quand on vous parle de cheval Camargue, ou bien de notre terre Camarguaise, vos premières pensées se projettent directement vers notre beau cheval Camargue, nos taureaux noirs aux belles cornes, et nos flamants roses dont la voix transperce le ciel lors de chaque traversée. 

Cela étant, la Camargue n’est pas seulement une vaste plaine imprégnée d’eau et de soleil. De telle sorte que cette terre salée, offre une diversité de végétation. Notamment de la sagno, du triangle, typha. Mais encore, des joncs, des enganes, de la fraumo, la soude, des roseaux, des tamaris, etc… 

En outre, la manade de rosso (troupeau de juments) s’élève selon un mode traditionnel d’élevage extensif. Précisément, c’est ce mode d’élevage qui façonne encore aujourd’hui le cheval Camargue et qui le rend exceptionnel et à part entière : rustique, tempérant, résistant. 

Il est à noter que le mode d’élevage ne doit pas se confondre avec de l’abandon. En réalité, nos troupeaux de chevaux sont visités quotidiennement. La seule différence, c’est que nos juments ont pour référente une jument de caractère dominant. Et non un humain. C’est là, la différence, et où il est bon de rappeler ce que la nature décida à la base. 

Pour découvrir nos chevaux Camargue c’est par ici.

En ce qui concerne la selle Camargue (ou Camarguaise, à votre aise), elle apparaît en France dès le XVIIIème siècle. Il faut dire que nos anciens avaient déjà pensé à tout pour permettre aux cavaliers de s’installer surement et confortablement sur le dos de leurs chevaux Camargue. 

Il est indéniable que cette selle est un équipement minutieux qui nécessite des heures de travail, et contient des options propres et indispensables au gardian. Prenons l’exemple des étriers, similaires à deux cages à barreaux fermées. Ils dépendent de la pointure du cavalier, et ils ont l’avantage en étant fermés devant, d’empêcher le pied de glisser et rester coincé. 

Il y a aussi le style du troussequin est assez particulier aussi : il forme deux cornes pour s’adapter aux hanches du gardian. En prévention, la croupière empêchera la selle de venir en avant ou de tourner. Efficacité et originalité, la sangle est à attache double. Son attache est avec des lanières qui sont nouées sur elles mêmes. 

En cuir, la bride est simple. Elle se compose d’une têtière, un frontal, une sous-gorge, une muserolle et deux montants. Le caveçon, s’utilise sur les jeunes chevaux. Il est l’outil parfait et bien pensé par nos anciens pour ménager la bouche de notre fidèle destrier. C’est avec le caveçon que l’on initie le cheval à être mené en rênes d’appuie. 

La martingale fait partie aussi de l’harnachement du Camargue. Le seden est une corde tressée avec des crins de juments, il est le couteux suisse du gardian. Il peut lui servir à attacher sa monture. 

Et enfin les éperons, courts, à molette en forme d’étoile. On vous l’a dit, la Camargue, c’est le far west Camarguais.