Notre histoire lait de jument
Lait de jument de camargue
Notre histoire lait de jument se compare à une tradition vieille de plusieurs millénaires
Une tradition
Une tradition vieille de plusieurs millénaires, l’or blanc a marqué la vie de cultures très anciennes. Notamment les peuples dont la vie et les ressources sont essentiellement basées sur l’élevage des chevaux. Le lait de Jument sert d’aliment et de produit thérapeutique depuis des siècles.
Cléopatre, Aristote, Hippocrate
En passant de Cléopatre, à Aristote. Mais aussi Hippocrate, et d’autres diététiciens et médecins antiques. Ils recommandaient tous le lait de jument pour soigner des blessures de guerre. Quant à Marco Polo, lui a confirmé les effets thérapeutiques du lait de Jument et son importance chez les peuples guerriers. Des medecins antiques créèrent meme la fondation de sanatorium pour soigner les patients. Bref, le lait de jument est connu depuis toujours par nos anciens, il est temps de vous dévoiler ses secrets.
Les effets du lait de Jument ainsi que sa grande ressemblance avec le lait de femme restent inchangés tout au long de son histoire, seulement nous lui portons plus le même regard…
La magie du lait de Jument
La magie du lait de Jument reste une énigme pour les scientifiques, pourtant le pouvoir de guérison est bien réel… Au fil du temps, un savoir faire se développa à la fois entre le lait de jument et les cosmétiques. En buvant du lait de Jument, les médecins démontrèrent que des maladies pouvaient guérir. Que le visage semblait plus jeune et que la peau devenait plus belle. Tout ceci laissait supposer qu’en application externe, l’action bienfaisante agirait aussi en conséquence. Et à l’évidence, c’est le cas.
Le lait de Jument se retrouve sous forme de crèmes et de savons. Il est donc particulièrement adapté pour les soins d’une peau à problème. Et il aide également à donner une apparence plus belle et soignée.
Notre histoire lait de jument : La Camargue
En arrivant près d’Arles, le cours du Rhône se divise en deux bras : le petit Rhône bifurque vers l’ouest et le Grand Rhône bifurque vers l’Est. C’est le delta du Rhône qui forme un triangle : l’île de Camargue, cernée d’eau.
Elle se serait formée il y a 5000 ans environ. Le delta du Rhône est le seul delta de France. Un delta est la zone d’accumulation d’alluvions entre les bras d’un fleuve qui se divise près de son embouchure.
LA CAMARGUE
À l’intérieur de la Camargue, on distingue deux zones :
L’espace cloîtré entre les deux bras du Rhône constitue la Grande Camargue dont le cœur est l’étang du Vaccarès, plus grand étang de Camargue (6500 ha), qui doit son nom aux troupeaux de vaches sauvages qui pâturaient aux alentours.
L’espace situé à l’extérieur et à l’ouest du Petit Rhône (quittant le département des Bouches du Rhône vers le Gard) constitue la Petite Camargue.
L’agriculture de la région est principalement la culture du riz : grande consommatrice d’eau, cela est essentiel du mois d’avril jusqu’en septembre ; l’eau apportée par le fleuve est compensatrice, elle permet à la région d’éviter d’être brûlée par le sel.
Son écosystème, formé de marais et de plans d’eau salée, présente une végétation dominée par le sel, imprégnant la terre et l’eau. On y retrouve donc principalement les plantes halophiles (friandes de sel), telles que la saladelle (aussi connue sous le nom de lavande de mer) et la salicorne, etc …
La Camargue est aussi le territoire d’une faune féerique : élevage de chevaux et taureaux, flamants roses, et beaucoup d’autres espèces qui se servent du delta comme refuge. Placé sur le trajet des grandes migrations nord/sud, il constitue un site d’alimentation et de repos pour d’innombrables oiseaux. C’est donc une escale extrêmement prisée.
C’est sur cette île merveilleuse que les juments de l’Elevage des Prairies ont vu le jour, continuent d’y galoper et maintenant de donner généreusement leur lait si précieux.
Une autre histoire : Le foin de crau
La Crau est l’ancienne jonction de la Durance et du Rhône et en est la pointe de déjection. Elle est constituée de galets accumulés sur une importante épaisseur. Ces derniers, avec les eaux de ruissellement, se sont cimentés pour former du poudingue, roche imperméable et résistante.
LE FOIN DE CRAU
On distingue deux parties dans la Crau
La Crau sèche, plus au sud, est très aride. Les moutons, vaches ou chevaux la pâture depuis les temps romains.
Il y a aussi la Crau humide, plus au nord, s’étend notamment sur les communes de Saint-Martin-de-Crau, Eyguières, Istres, Mouriès, et Arles. Cette dernière s’irrigue depuis deux siècles, et fournit notamment le fameux Foin de Crau. Ce foin que l’on reconnait aux qualités nutritives et gustatives inégalées. Il bénéficie depuis 1997 d’une AOC, unique aliment pour animaux à en avoir une. Et maintenant même d’une AOP. La plaine de la Crau possède une nappe phréatique de première importance alimentée par les eaux d’irrigation.
C’est dès le XVIe siècle, que le premier canal d’irrigation a vu le jour en Crau, grâce à Adam de Craponne. Ainsi, les eaux de la Durance ont été dégagées et conduites jusqu’en Crau, vers Salon de Provence, puis à Saint-Martin-de-Crau et enfin vers Arles. Peu à peu, des canaux secondaires ont été créés pour permettre d’agrandir la surface de la Crau irriguée. Les pratiques d’irrigation actuelles sont essentiellement gravitaires.
La création d’une prairie se fait à partir d’une luzerne ou d’un mélange de graminées et de légumineuses, sur un champ préalablement nivelé et épierré. Les eaux d’irrigation permettent ensuite l’apparition spontanée et naturelle d’autres plantes. Cela permet d’arriver en quelques années au stade d’équilibre des prairies naturelles et ce, de façon permanente.
Les prairies comme le foin serviront d’aliment principal à nos juments.