Costume d’Arlésienne 

Le costume d’Arlésienne : son histoire

Les débuts du costume d’Arlesienne 

Les premières époques du costume d’Arlésienne seraient dans les années 1715, à l’époque de Louis XV. 

Nous n’avons pas encore trouvé la date précise du costume d’Arlésienne, mais on sait qu’il y a toujours eu des arlésiennes à Arles , cela va de soit ! Dans les livres d’histoires des dates clefs nous sont indiquées mais on peut deviner que le costume existait déjà avant cela. Les musées Réattu et Arlenten proposent de magnifiques représentations, qui pourraient probablement répondre à nos questions.

Toutefois, on sait que la première iconographie du costume d’Arlesienne nous vient d’Antoine Raspal avec « l’atelier de couture » peint en 1780. Représentant six arlesiennes, ce tableau montre des couturières à l’ouvrage. En arrière plan, on y voit des robes aux multiples couleurs suspendues au mur. C’est alors l’époque de Louis XVI. Pour voir l’oeuvre d’art, cliquez ici.

Son évolution

Entre les différentes époques le costume d’Arlésienne évolua en suivant toujours le style de la mode parisienne. En passant de l’époque Charles X où l’on retrouve un ruban plus large noué autour de la tête et un costume comprenant jupe, eso et fichu on traverse alors le temps et les époques.

Les transitions se bousculent entre le costume Louis-Philippe, où le ruban s’entoure autour de la tête. Côté costume on reste sur la base du costume Charles X avec un changement dans les matières, les coupes et les détails.

Vient ensuite l’époque Napoléon III où nos arlésiennes décident de mettre du volume dans leurs jupes avec l’apparition des crinolines. Pour la coiffe, les rubans, avec ou sans dentelle, s’entourent toujours autour de la tête. Au niveau des costumes, la mode bat son plein, froufrous, dentelles, perles et compagnies. C’est à celle qui sera la plus somptueuse. Nos Arlésiennes sont belles et elles ont raison d’en profiter !

S’en suit un costume prénommé par son époque : 1880. Les bandeaux de la coiffe apparaissent beaucoup plus, le ruban est entouré autour de la coiffe et faisait apparaitre presque toute sa longueur. Au fil du temps les bandeaux apparaitront de plus en plus, montrant également de plus en plus leurs belles chevelures. Quant au ruban, il se raccourcira, jusqu’à notre époque contemporaine. 

 

 

Le costume d’Arlésienne dans ses détails

Le costume d’Arlésienne pour les Paysannes :

Nos belles paysannes qui travaillaient dans les champs avaient un costume pour elles. Le costume était rustique, fait dans des matières simples de base tel que le coton et le lainage. Au niveau de la coiffe, cela variait : cravate, capeline, et autres, elles avaient le choix. 

Pour les jeunes filles 

Pour ce qui est de la cravate, c’est la coiffe portée par la petite fille dès que ses cheveux seront assez longs. Elle pourra alors le porter tout au long de sa vie, en fonction de ses activités et de son métier.

Pour les femmes :

Le ruban quant à lui, nos Arlésiennes, le portait généralement le dimanche, les jours de fêtes, ainsi que lors de sorties ou de réceptions. Un grand événement aux alentours des 15 ans de la jeune fille est marqué par le port du ruban pour la première fois. Elle devient alors une jeune femme.

Les détails du costume en ruban :

– La coiffe : un dessus de coiffe choisi en fonction du costume, un ruban bleu marine ou en couleur, avec ou sans dentelle, des bandeaux obliques.

– Le costume : les jupes comprennent différentes formes (ronde, biaisée, avec ou sans traine) et se portent sur deux ou trois jupons en général. L’eso peut être noire ou de la même couleur que la jupe. La Chapelle est composée de la guimpe et du devant d’estomac, un fichu de dessous, et un fichu. Les couleurs et matières du costume varient en fonction des saisons et des évènements.

Pour les grandes occasions : 

Le costume en gansée est le costume le plus beau. Les Arlésiennes portaient ce costume lors des grandes occasions et le jour de leur mariage. Composé d’une continuité, la jupe biaisée et l’eso sont assorties. Les Arlésiennes confectionnent ces deux pièces dans le même tissu de très belle qualité. La pèlerine en dentelle remplace alors le fichu. Tout comme la ganse en dentelle remplace alors le ruban dans les bandeaux des cheveux. 

Le dernier costume d’Arlésienne :

Le dernier costume porté par l’Arlésienne sera alors le costume du désamour. Il se décrit par un ruban bleu marine, avec une jupe biaisée sans traine, une blouse et un tablier. Ensuite, envieuses de la mode Parisienne, cette dernière est venue envahir nos Provinces. 

 

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